samedi 10 novembre 2007

Yannick, tu nous manques tellement

C'était il y a deux ans, jour pour jour....tu nous quittais.

728 jours sans pouvoir te voir,avec seulement quelques photos.....pour combler ce manque

728 jours sans pouvoir te toucher, te parler, t'embrasser, rire de tes conneries, partager un repas avec toi....

728 jours, qui nous rappellent que le temps passe et que c'est bel et bien définitif...

tu nous manques tellement.Tu me manques tellement.


La vie n'aura plus jamais le même goût, plus jamais la même couleur, ton absence laisse un grand vide et je ne cesse de parler de toi, de penser à toi pour te faire vivre encore et encore.....

S'il était supportable de ne pas te voir de plusieurs jours, il est douloureux de ne plus te voir du tout.

Je me plais parfois a rêver comme une gamine, d'une machine a remonter le temps , d'avoir des pouvoirs magiques qui me permettraient de te faire revenir parmi nous, qui te protègeraient de cette maladie qui a eu le dernier mot.

Il y a deux ans, jour pour jour, je ne voulais pas croire que ça pouvait se terminer, on dit que l'amour rend aveugle....je veux bien le croire, j'ai préféré croire que tu t'en sortirais, que ça ne t'arriverait pas...non, pas à toi!!!!

Il ne reste plus que les souvenirs, aujourd'hui, qui en leurs simples évocations, dessinent un sourire sur nos lèvres, attristent nos cœurs, humidifient notre regard, mais partager ces souvenirs, s'ils nous rappellent douloureusement que tu n'es plus là, pour en créer d'autres, nous permet de t'avoir encore un peu avec nous.

Comme le dit Denise, la vie est injuste, lorsqu'elle nous prend les personnes que nous aimons.Et là, c'est toi qu'elle nous a pris!!!!!! Si je croyais en Dieu, je lui en voudrais .

Les quelques mots de Papa, pour te dire au revoir, il y a deux ans:

Te voilà, maintenant reposé, apaisé, débarrassé de ta souffrance.
Non, on ne va pas se quitter.
Tu es parti comme un champion, c'est ton frère qui l'a dit, sublime délicatesse, tu nous as attendu.
Tu as attendu qu'on se tire pour t'en aller.
Tu as gagné contre la saloperie qui t'envahissait.
Mais que ta victoire nous est douloureuse, elle nous vole un bien précieux, nous arrache un bout de cœur.
Nous avons envie de hurler, de crier notre mal pour le calmer, de hurler à l'injustice.
Pourquoi toi ? Pourquoi tu n’es pas devenu vieux ? Pour nous faire garder le goût du miel.
Mais non, la mort, ce n'est pas ta victoire, nous sommes là, tous en face, unis, soudés aujourd'hui et pour tout le temps.
A toi, Denise, à vous les enfants, du courage,
De la rage de gagner, de vivre pour et par lui.
Les remous de ton départ ne s'effaceront de la surface qu'en te rejoignant.

A bientôt Yannick.

A toi, Tonton

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